La vanille                                                                       

                                                                        

LES PROPRIÉTÉS ÉTUDIÉES

 

1            Propriétés chimiques

 

1.1          Composition chimique

La composition chimique d’une espèce donnée est la répartition des atomes qui composent une molécule de cette espèce. On peut alors parler :

-                                de la composition qualitative : celle-ci permet de connaître les composés ioniques et/ou les atome qui forment l’espèce.

-                                de la composition quantitative : cette dernière permet de connaîtes les proportions de chaque atomes/composés ioniques par rapport aux autres. On exprime généralement cette proportion en pourcentage. La somme des pourcentages de chaque composant est, en toute logique, égale à 100%

-                                 

1.2          Solubilité

La solubilité d’une espèce chimique correspond à la quantité maximale de cette espèce chimique que l’on peut dissoudre par unité de volume de solvant. L’unité du système international (S.I.) utilisée pour exprimer cette grandeur est la mol.m-3. Ainsi, on exprime le nombre de mole(s) maximale que l’on pourra dissoudre dans un mètre cube de solvant. Cependant, dans l’utilisation courante, l’unité utilisée est généralement le g.L-1 . Le solvant le plus souvent utilisé est l’eau. En effet, c’est dans l’eau que les composés ioniques (polaires) se dissocient le mieux. Quant au soluté (l’espèce dissoute), il peut être sous forme de liquide (exemple : dissolution de l’air dans l’eau), de gaz ou de solide.  Dans la majorité des cas, une espèce pourra voir sa solubilité augmenter avec la hausse de température.

 

1.3          Configuration spatiale

La configuration spatiale des molécules permet de connaître la géométrie d'une molécule. Afin de se faire une idée de la géométrie d'une molécule, on peut utiliser différents modèles de représentations qui spécifient la géométrie de la molécule suivant sa forme (linéaire, triangulaire, pyramidale, tétraédrique principalement) et ses différents plans. On utilise principalement au lycée:

 La représentation de Cram.

Contrairement à la représentation de Lewis où toutes les liaisons sont représentées de manières similaires les unes par rapport aux autres (dans un même plan) la représentation de Cram différencie les liaisons selon leurs plans selon leurs placements dans l'espace :

La configuration spatiale des molécules est d’autant plus importante qu’elle joue un rôle primordial dans l’interprétation des odeurs des différents arômes, par le cerveau.

En effet, l’olfaction est la fonction sensorielle qui correspond à la perception des substances odorantes. L’odeur est due à l’interaction entre les molécules de ces substances odorantes et des protéines situées dans la membrane des cils des cellules réceptrices. Ces cellules sont des neurones constitués d’un corps cellulaire situé dans la muqueuse et d’un axone (= long prolongement fibreux d’un neurone émergeant du corps cellulaire, qui conduit l’influx nerveux. Il permet donc la transmission des messages tels que la douleur sous la forme de signaux de nature électrique), communiquant avec le bulbe olfactif (partie du cerveau qui interprète les odeurs). Pour qu’une substance soit odorante, il faut que les cellules réceptrices envoient un signal vers le cerveau, et il faut donc qu'un nombre suffisant de molécules arrive au contact des protéines. Ces dernières doivent être nombreuses et variées pour reconnaître un grand nombre de substances.

Les molécules odorantes (les ligands) peuvent arriver directement par diffusion dans le mucus, mais peuvent arriver aussi par des protéines de transports qui permettent aux molécules hydrophobes de pénétrer aussi dans le mucus (comme le font la majorité des molécules).

Les molécules odorantes peuvent donc atteindre puis se fixer sur les récepteurs des cellules olfactives par complémentarité de forme. Ainsi les molécules ayant des configurations spatiales différentes, elles activent des récepteurs sensoriels différents. Un message nerveux sensitif est émis grâce à l’axone des neurones jusqu’à vers le bulbe olfactif qui interprète alors ce message par une odeur.

 

1.4          Constante d’acidité

La constante d’acidité entre en jeu lors de la dissolution d’un acide dans un solvant particulier : l’eau. A chaque acide correspond une base. Ainsi, il existe des couples acide-base. Un acide est dit « faible » lorsque son ionisation en solution aqueuse est partielle, et donc réversible. Soit un acide faible HA et sa base conjuguée A- . On a alors : HA + H2O --> H3O+ + A- Plus un acide est fort, plus son ionisation dans l’eau est forte, plus sa dissociation dans l’eau est forte, et plus sa constante d’acidité est élevée. Ainsi, une espèce dont la constante d'acidité est forte est un acide dont le pH est très faible. La constante d’acidité, nommée pKA est donnée par la formule suivante :     (Avec A- la forme basique d'un couple et HA sa forme basique.)

 

1.5          Rapport frontal

Le rapport frontal entre en compte lors de la réalisation d’une chromatographie. La chromatographie permet de séparer et d’analyser les constituants d’un mélange, d’une espèce en le faisant circuler à travers un milieu fixe inerte (plaque d’alumine, de silice…) à l’aide d’un solvant mobile (gaz, ou plus couramment liquide) qui l’entraîne. Chaque constituant adopte une vitesse de migration qui lui est propre en fonction de sa solubilité dans la phase mobile et de son affinité pour la phase fixe qui tend à le retenir. On cherche donc à savoir le rapport entre la distance parcourue par l'espèce et la distance parcourue par le solvant. C'est pourquoi, selon le solvant utilisé, le rapport frontal diffère. Il est donc nécessaire de citer le solvant utilisé lorsque l'on donne un Rapport Frontal. La distance que parcourt chaque constituant de l’espèce analysée en un laps de temps donné se traduit par le rapport frontal (RF).

 rapport frontal

 

1.6          Réactivité

La réactivité d’une espèce chimique est sa capacité à réagir avec d’autres espèces chimiques. Comparer la réactivité de deux espèces chimiques, c’est vérifier qu’elles réagissent de la même manière avec les mêmes produits. On place donc en contact deux espèces chimiques à comparer avec les mêmes produits, et cela séparément.

Selon les produits utilisés pour faire le test, différentes méthodes peuvent être utilisées pour savoir si les espèces ont réagi de la même façon (test sous la lampe UV, test avec un indicateur coloré...).

Cependant, ce test ne permet pas de faire une généralité. En effet, il est incohérent de dire que deux espèces chimiques sont identiques si elles réagissent similairement avec un produit. En effet, nous ne savons pas le comportement qu'elles auraient adopté en présence d'autres espèces chimiques, et il est évidemment impossible de tester toutes les espèces chimiques les unes avec les autres... ce test peut donc servir de contre-exemple, et démontrer que deux espèces chimiques différentes n'ont pas la même réactivité face à la même espèce chimique. Mais comparer deux espèces chimiques avec un produit ne permettra pas de dire qu’elles réagiront toujours de la même manière avec d'autres produits...

 

 

2  Les propriétés physiques…

 

 

 

 

 

 
                                                                                                         

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                 

 

 

 

 

 

 

 

Rapport frontal